On sait que l'Ancien Testament (les textes de la première alliance plutôt) ont été écrit en hébreu et en araméen, deux langues proches, les langues courantes du peuple d'Israël à cette époque. On sait que le Nouveau Testament (les textes de la nouvelle alliance plutôt) ont été écrit en grec, mais pensé par des hébreux, Galiléens, Judéens (dont le grec n'était pas la langue natale, ni la langue de la Torah dont ils étaient nourri, des écrivains de contexte et de culture hébraïque et non pas de philosophie grecque).
Ainsi, pour bien comprendre le sens de la Bible, il nous faut remonter au sens d'origine des textes qui la composent. Il nous faut donc regarder le sens des mots grecs et hébreux et la signification de mots grecs pour des auteurs hébreux. Mais le sens éthymologique, le sens propre d'un texte, ne suffit pas. Prenons un exemple avec le français. Si j'écris : "Il pleut des cordes." Je donne un sens à cette phrase dans le contexte de mon époque, dans ma culture, il s'agit d'une expression qu'aujourd'hui tout le monde comprends. Supposons que cette phrase soit retrouvée dans 2000 ans par des gens qui ne connaissent ni le français ni notre époque. Ils vont chercher le sens du mot "corde" dans un dictionnaire, mais le sens de ce mot n'indique rien pour comprendre la phrase. Si on ne comprends pas que cette phrase est une expression imagée, on peut passer à côté du sens et même lui donner un sens contraire à ce qu'elle veut dire vraiment. Les enseignements hébraïques, dont la Bible, sont plein d'images et d'expressions qui avaient un sens dans la culture de l'époque et qu'on peut aujourd'hui mal interpréter par méconnaissance.
Comprendre un mot ne suffit pas. Un mot prend son sens dans son contexte, dans sa culture, dans son époque. Ainsi, pour bien comprendre les enseignements des Ecritures, il faut comprendre les mots mais aussi connaître le contexte culturel, linguistique, social des époques dont parle la Bible. Traduire un mot ne suffit pas, il faut comprendre ce que voulait dire les auteurs des textes (Paul, Matthieu, Jean, Pierre...) en utilisant tel mot, telle phrase, telle expression, ce que cela signifiait pour eux à l'époque.
Ainsi, pour bien comprendre le sens de la Bible, il nous faut remonter au sens d'origine des textes qui la composent. Il nous faut donc regarder le sens des mots grecs et hébreux et la signification de mots grecs pour des auteurs hébreux. Mais le sens éthymologique, le sens propre d'un texte, ne suffit pas. Prenons un exemple avec le français. Si j'écris : "Il pleut des cordes." Je donne un sens à cette phrase dans le contexte de mon époque, dans ma culture, il s'agit d'une expression qu'aujourd'hui tout le monde comprends. Supposons que cette phrase soit retrouvée dans 2000 ans par des gens qui ne connaissent ni le français ni notre époque. Ils vont chercher le sens du mot "corde" dans un dictionnaire, mais le sens de ce mot n'indique rien pour comprendre la phrase. Si on ne comprends pas que cette phrase est une expression imagée, on peut passer à côté du sens et même lui donner un sens contraire à ce qu'elle veut dire vraiment. Les enseignements hébraïques, dont la Bible, sont plein d'images et d'expressions qui avaient un sens dans la culture de l'époque et qu'on peut aujourd'hui mal interpréter par méconnaissance.
Comprendre un mot ne suffit pas. Un mot prend son sens dans son contexte, dans sa culture, dans son époque. Ainsi, pour bien comprendre les enseignements des Ecritures, il faut comprendre les mots mais aussi connaître le contexte culturel, linguistique, social des époques dont parle la Bible. Traduire un mot ne suffit pas, il faut comprendre ce que voulait dire les auteurs des textes (Paul, Matthieu, Jean, Pierre...) en utilisant tel mot, telle phrase, telle expression, ce que cela signifiait pour eux à l'époque.
Depuis 2000 ans, par l'avènement du catholicisme, par la culture greco-romaine, par l'influence de l'Occident matérialiste, nous avons tordu le sens de beaucoup de notions des Ecritures hébraïques en les interprétant sans en comprendre précisément le sens qu'elles avaient à l'époque. Ainsi, nous nous sommes égarés sur bien des points, dans bien des doctrines, dans bien des pratiques, développant une religion occidentale avec des convictions qui ne figurent pas dans l'enseignement des apôtres et des textes bibliques.
Très très intéressant. Merci. Valérie
RépondreSupprimerMerci Valérie.
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