dimanche 23 octobre 2016

Une vie qui libère

Combien nous pouvons parfois nous écraser ou nous faire écraser par des poids, des fardeaux qui pèsent sur nos coeurs. Dans la première alliance, les chefs religieux posaient des fardeaux sur le peuple en exigeant de lui qu'il obéisse aux Ecritures. Pourtant, ces exigences étaient bien puisées dans les Ecritures, la loi de Moïse, elles étaient "la Parole de Dieu".

Dans la nouvelle alliance, aujourd'hui, on prends de même des passages des Ecritures, "prier", "veiller", "tu aimeras", "vous serez mes témoins", "faites des disciples", "réjouissez-vous", "Demeurer" etc. Et l'on fait la même chose qu'avec les textes de l'ancienne alliance : des exigences, des fardeaux, des poids. On connaît les textes des Ecritures et on veut les appliquer, on se doit de les appliquer mais on le fait instinctivement comme une nouvelle loi. Nous constatons nos difficultés, nos manquements, nos fautes, nos erreurs, nos faiblesses, nos échecs et nous pouvons alors être abattu, se dire qu'on y arrive pas et se retrouver pesant, triste et culpabilisé.

Dans la bouche des pharisiens, les ordonnances n'étaient plus "la Parole de Dieu" mais une parole d'exigence et de jugement. Elles ne donnaient pas la vie. Il peut en être de même avec les textes de la nouvelle alliance. Ces poids que nous nous imposons ou que d'autres nous imposent ne nous donnent pas la vie, la vie en abondance. Nous devons aborder les choses différemment. Nous libérer de ces exigences, de ces poids, et libérer les autres. Christ est venu libérer les captifs, même de ça. Il est venu nous guérir de nous-mêmes, nous sauver de nous-mêmes, même de la manière erronée avec laquelle nous utilisons les Ecritures. Il y a de faux évangiles, de fausses compréhensions des Ecritures, de mauvaises utilisation des textes. Le vrai évangile libère, guérit, transforme, fait grandir, mûrir. C'est lorsque nous serons libéré de cela que nous pourrons faire ce que nous désirions et n'arrivions pas, conduit par le Saint-Esprit, dépouillé de nous-mêmes, des efforts de notre vieille nature pour faire ce que seule la nouvelle nature est appelée à faire.

Nous ne pouvons porter le fruit par nous-mêmes. Nous devons renoncer à porter le fruit. Ce n'est pas ce que nous sommes en nous-mêmes, notre ancienne nature, qui porte le fruit du Royaume de Dieu mais Christ en nous. Christ seul nous donne la vie. C'est à cette vie que nous devons aspirer. Que nos coeurs et nos pensées ce recentrent sur lui. Une plante ne pousse pas parce qu'elle fait des efforts pour pousser mais parce qu'elle reçoit l'eau. 

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