samedi 26 janvier 2019

Un mélange de christianisme et de polythéisme ancien.

Les croyances en un "diable" et un "enfer" dans le christianisme catholico-protestant sont des restes du polythéisme antique. Ces conceptions n'ont rien de commun avec les enseignements de la nouvelle alliance (Novum Testamentum en latin). Tout comme la fausse conceptions de la trinité (Dieu est un et unique et non pas trois nous enseigne Deut. 6;4 - "Dieu est esprit", au singulier, indivisible, non morcelable - le "logos" c'est le Parler de Dieu, sa Parole, et non pas une entité en soi, non pas une "deuxième personne") les textes des apôtres hébreux ont été mal compris par des chrétiens de culture grecque et leurs contenus mélangés à des conceptions polythéistes à l'époque des premiers théologiens non-hébreux après la mort des apôtres (d'où les notions poythéistes de "trois" et "Dieu-diable-démons").

Le terme grec "satanas" ne signifie pas "satan" en français mais "adversaire". Cette réalité d'adversité n'est pas un individu, ce n'est pas ainsi que les hébreux le comprenaient, ce n'est pas une personne mais un principe en action (Dans l'évangile, Pierre est adversaire de Jésus qui lui dit : "Arrière de moi adversaire, tu n'as pas la pensée de Dieu mais des Hommes."). Dieu même peut être adversaire d'Israël dans la première alliance quand Israël ne fait pas ce qui est juste et bon. 
Il n'y a aucun texte dans la Bible qui raconte une histoire d'anges déchus (et le terme grec "angelos" ne signifie pas "ange" en français mais "messager", souvent les messagers dont parlent certains textes sont les prophètes envoyés par Dieu) et les textes d'Isaïe et d'Ezechiel qu'on cite souvent à ce sujet se réfère à des souverains humains de Tyr et de Babylon mais pas à des êtres célestes).

La notion de "chute" (chute des anges, chute de l'Homme, l'adam en hébreu - Adam n'étant pas le prénom de quelqu'un) est issue du gnosticisme antique et fut mélangée après la mort des apôtres avec des notions bibliques mal interprétées et mal comprises. Le catholicisme a figé au cours de l'Histoire de l'église ces trois notions erronées (trinité - diable - enfer) dont les évangéliques ont du mal à sortir. Ils le devraient pourtant afin de redécouvrir le vrai évangile des apôtres hébreux, la compréhension juste de la révélation des Ecritures. Cela serait une nouvelle réforme grandement nécessaire.

En ce qui concerne la notion "d'enfer" (ce terme vient du latin "inferus" qui signifie "inférieur" - la notion d'inférieur dans les Ecritures n'a rien à voir avec un étang de feu dont seule la prophétie imagée de l'Apocalypse parle), elle est issu de l'enfer grec et non pas de la Parole. A ce sujet, je conseille la lecture édifiante et éclairée du livre de Michel Fromaget : "L'enfer introuvable", une étude complète du feu dans les Ecritures. Le feu est symbole de destruction (Ex : Sodome et Gomorrhe) et la notion éternelle d'un tel jugement signifie qu'il est définitif et non qu'on peut vivre dans un feu éternellement, ce qui est une notion de torture complètement contraire à la nature de Dieu et à l'oeuvre qu'il accompli en créant l'Humanité à son image. A la fin de son oeuvre, il ne subsistera que son Royaume. La croyance en l'immortalité de l'âme ne vient pas des Ecritures mais de Platon et d'autres philosophes grecs. Ce que Jésus (Ieschoua) et les hébreux ont enseigné aux églises naissantes c'est que si l'Homme (l'Adam) ne reçoit pas la vie éternelle (la vie de Dieu) il ne peut vivre éternellement, il retourne à la poussière et disparaît.

Les systèmes de croyances et de fonctionnement catholico-protestants et évangéliques sont des systèmes religieux hiérarchiques et doctrinales inspirés du polythéisme ancien avec prêtres, cérémonies, doctrines auxquelles il faut impérativement adhérer sans étude rigoureuse des Ecritures. L'eglise de Christ - pour utiliser des termes courant (mais "Christos" en grec ne signifie pas "christ" en français et "Ekklesia" signifie "communauté") - c'est autre chose. C'est la croissance d'une vie spirituelle non-religieuse, sans hiérarchie ni systématisme, une vie conduit par l'Esprit (Ruah an hébreu, pneuma en grec, souffle en français) dans la communion mutuelle et la communion avec Dieu. Une croissance et une transformation des personnes par l'oeuvre de dépouillement de la croix, la mort et la résurrection, pour une nouvelle vie donnant une nouvelle nature. 

A lire à ce sujet : 
"L'enfer introuvable" de Michel Fromaget, une étude complète sur le feu dans les Ecritures. 
"Le christianisme paganisé" de Frank Viola et Georges Barna. 
"La subversion du christianisme" de Jacques Ellul.
"Schaoul de Tarse ou la théorie de la métamorphose" de claude Tresmontant, une étude des épitres de Paul.
Mes articles sur ce blog : "Le christianisme paganisé jusque là ?", "La question du contexte", "La question des mots non traduits".

20 commentaires:

  1. Bonjour, Merci pour cette petite étude qui donne à réfléchir. Je me demande alors comment comprendre les paroles de Jésus qui invite à chasser les démons si le diable (adversaire) est un principe ? Valérie

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  2. Bonjour Valérie.
    Vous posez une bonne question. C'est un sujet complexe et il nous faut regarder chacun des textes avec honnêteté et prudence en y réfléchissant pour les comprendre dans le contexte de l'époque. Notre problème c'est que nous interprétons des textes anciens avec notre mentalité d'aujourd'hui, mentalité qui a subie l'influence religieuse et culturelle du catholicisme. Je n'ai fait qu'effleurer le sujet dans cet article.
    Le terme "diabolos" n'a pas été traduit tout comme le terme "satanas" et "daemonos" non plus. Rappelez-vous toujours qu'à l'époque des évangiles le catholicisme n'existait pas, les conceptions et les compréhensions étaient bien différentes et le polythéisme très présent et influent. Dans l'antiquité, on croyait que certains troubles étaient causés par des malédictions ou la punition des dieux. La notion de "démons" était aussi liée à l'adoration des idoles, une autre adoration que le Dieu d'Israël. Cette question de l'adoration d'autres dieux pour Israël est très présente de l'Ancien Testament aux évangiles. En fait, Jésus ne chasse pas des êtres (démons) mais des troubles, des maladies mentales, comme il chasse la fièvre d'une petite fille et donne des ordres à la tempête. Comment avons-nous pu croire que Dieu laisserait des êtres méchants (esprits) entrer dans des hommes pour les contrôler ? J'ai cru des décennies les doctrines évangéliques, mais aujourd'hui, après beaucoup d'études de la Parole, elles me paraissent si fantasmatiques et insensées. Dans les églises, on se contente hélas de croire des doctrines sans études ni réflexions.

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  3. Bonjour. Sidérant de lire de telles choses. Comment devons-nous comprendre alors : 1Jean2/23 : Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père ; Celui qui confesse le Fils a aussi le Père"? Et comment se fait il que le Père, du Ciel, fait entendre sa voix en Luc 3/22à 24 lorsque Jésus sort de l'eau :"Tu es mon Fils bien-aimé en qui j'ai pris plaisir" ? Si les démons n'existent pas, pourquoi en Luc 4 verset 41 il est écrit : "les démons sortaient aussi de plusieurs criant et disant : Tu es le Christ, le Fils de Dieu" ?? Les démons viennent d'où ? L'église catholique par la bouche du pape nie aussi le "séjour des morts" que certains appellent "enfer". Et les musulmans nient le Fils, en déclarant que "dieu n'a pas de fils". Beaucoup d'hérésies se développent actuellement. Quel dommage ! Vous avez appelé votre blog "nouveau commencement". Dans sa première épitre, au chapitre 2 verset 24 l'apôtre Jean a écrit en grec : "ce que vous avez entendu dès LE COMMENCEMENT DEMEURE en vous". Et vous, de quel commencement parlez vous ? Pourquoi partez-vous dans de telles erreurs ? Qui vous a fasciné, comme les Galates. Que le Seigneur réponde aux coeurs droits. Maranatha

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    1. Bonjour Maranatha,

      Merci pour votre commentaire. Je comprend que vous puissiez être sidéré (e?) en lisant mon article. Souvenez-vous que les Judéens (mal traduit par "juifs" dans les évangiles) furent sidérés en entendant Jésus, Etienne et Paul, que les catholiques étaient sidérés en entendant les soi-disantes hérésies des protestants à l'époque de Luther. Ce n'est donc pas nouveau. Ce que je développe est tout à fait biblique, cela remet en question les doctrines religieuses issues de l'histoire de l'église et non pas la révélation des Ecritures écrite par les apôtres. A chacun d'étudier, de réfléchir, de prier et de vérifier si c'est exact comme le faisaient les judéens de Bérée dans les Actes.

      Je vais essayer de répondre à quelques points :
      "Comment devons-nous comprendre alors : 1Jean2/23 : Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père ; Celui qui confesse le Fils a aussi le Père"?" = D'abord, il est important d'avoir bien conscience que le Nouveau Testament (les textes de la nouvelle alliance - d'où le titre de mon blog : Nouveau commencement) n'a pas été écrit en français. C'est le sens de l'original qu'il faut comprendre et pas se contenter de répéter des doctrines apprises. Il y a deux termes traduits par "fils" dans le N.T. C'est Jean ch. 1 qui nous donne la compréhension de ce que signifie "fils" par le terme "monogenes" (qui a été traduit par "fils". Quel rapport y a-t-il entre "fils" et "monogenes" ? Quel est le sens du terme "fils" pour Jean (Yohannes) qui n'était pas évangélique ni catholique ni de culture occidentale ? Le terme "monogenes" signifie l'unique (mono) engendré (genes). Jean était hébreu, et si il a écrit en grec il pensait en hébreu (sa langue maternelle). Pour un hébreu de cette époque, "l'unique" c'est ehad, c'est-à-dire YHWH, le Dieu d'Israël. Il le dit d'ailleurs clairement en Jean 1 : "La parole était Dieu". Dieu, pour un hébreu comme Jean, c'est YHWH (adonaï). Il n'est ni question de trinité ni de deuxième personne, il est dit clairement par Jean que la Parole c'est Dieu (YHWH). La notion de "deuxième personne de la trinité" est apparu des siècles plus tard, notamment avec les enseignements de Philon d'Alexandrie. Je ne nie donc pas du tout le Fils, au contraire, mais j'en explique le vrai sens, celui que lui donnait les apôtres.

      "Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père ; Celui qui confesse le Fils a aussi le Père"?" = Parce qu'ils sont un (ehad en hébreu), c'est précisément ce que je dis (tout comme Jésus le dit aussi : le père et moi nous sommes un). Le problème de beaucoup c'est de comprendre correctement le sens des textes. Ceux qui ont écrit le Nouveau Testament pensaient en hébreu, ont pu écrire en grec ou faire traduire de l'hébreu en grec puis ce fut traduit du grec au français, l'église ayant pendant des siècles subie l'influence du latin et du catholicisme. On peut donc avoir un minimum d'humilité, d'honnêteté et de prudence en cherchant à comprendre le sens des textes tel que les apôtres l'ont écrits.
      Je continue à répondre à vos questions dans un autre message...

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    2. Suite...
      " Et comment se fait il que le Père, du Ciel, fait entendre sa voix en Luc 3/22à 24 lorsque Jésus sort de l'eau :"Tu es mon Fils bien-aimé en qui j'ai pris plaisir" ?" = Parce que Jésus n'est pas seulement Fils (uios en Luc 3 et monogenes en Jean 1) de Dieu mais aussi Fils de l'Homme, c'est-à-dire un être humain, pleinement et à part entière. N'est-il pas écrit en Jean 12;30 "C'est à cause de vous que cette voix s'est fait entendre." ça répond à votre question. C'était pour donner témoignage aux disciples pour qu'ils sachent qui Jésus était.
      Une remarque : Le Saint-Esprit est en chaque croyant, en Chine, en France, aux USA, partout. A plusieurs endroits physique donc, vous ne croyez pas pour autant qu'il y a plusieurs saint-Esprit, et vous avez raison. Cela vous éclaire quand à votre question. Dieu peut être partout, il est toujours un (ehad). Il peut être au ciel et en Jésus, il est toujours un. Il peut s'exprimer d'une manière ou d'une autre, il est toujours un parce qu'il est Dieu. Parce que Dieu est esprit et non matière.

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    3. Suite...
      " Si les démons n'existent pas, pourquoi en Luc 4 verset 41 il est écrit : "les démons sortaient aussi de plusieurs criant et disant : Tu es le Christ, le Fils de Dieu" ?? Les démons viennent d'où ?" = Je crois avoir déjà répondu à cette question dans mon article. D'abord, le terme "démon" n'est pas une traduction du terme grec. Pourquoi n'a-t-on pas traduit des termes du grec au français ? Pour en perdre le vrai sens ? Pour coller aux doctrines de ceux qui traduisaient ? De même le terme "trinité" n'existe pas dans la Bible. Pourquoi s'attache-t-on tant à des termes qui ne sont pas dans la Bible ? Est-ce honnête ? Est-ce juste ? A partir de quelle époque ces termes sont apparus ? Dans quelle contexte ? Celui du catholicisme après Constantin ? Il faut répondre à toutes ces questions.

      "L'église catholique par la bouche du pape nie aussi le "séjour des morts" que certains appellent "enfer"." = J'en serais étonné, en tout cas au niveau de leurs doctrines profondes, mais si c'est le cas, peut-être corrigent-ils une de leurs nombreuses erreurs, mais hélas, le mal est déjà fait par leur influence dans l'histoire. Ce sont les Ecritures qu'il faut étudier et comprendre. Vous voyez bien que je vous parle des textes de la Bible et pas des doctrines des uns et des autres.

      "Et les musulmans nient le Fils, en déclarant que "dieu n'a pas de fils"." = Pour ma part, je ne nie pas le fils, le "fils" est un terme français et non pas hébreu. La Bible n'a pas été écrite en français, il faut donc bien la traduire et en comprendre le sens original. Jésus est le fils de Dieu, c'est certain, encore faut-il comprendre correctement le terme monogenes qu'on a traduit par fils et se rappeler constamment qu'il est aussi et en même temps fils de l'Homme (Adam en hébreu - Adam signifie la nature humaine).

      "Beaucoup d'hérésies se développent actuellement. Quel dommage !" = Oui, c'est vrai et ça m'attriste énormément. Pour combattre les hérésies, il ne faut pas répéter des doctrines contraires mais étudier et expliquer le sens des Ecritures. Les premières hérésies sont apparues après la mort des apôtres, avec les premiers théologiens issus du monde grec et cela a donné l'église catholique. La trinité est l'une des premières hérésies, tout comme le "satan" et l'enfer.

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    4. "Vous avez appelé votre blog "nouveau commencement". Dans sa première épitre, au chapitre 2 verset 24 l'apôtre Jean a écrit en grec : "ce que vous avez entendu dès LE COMMENCEMENT DEMEURE en vous". Et vous, de quel commencement parlez vous ?" = Celui de la Nouvelle Alliance comme je l'ai dit. Et puis, d'un point de vue personnelle, dans ma vie, c'est un nouveau commencement de découvrir le vrai sens des Ecritures, tel que les apôtres l'enseignaient, après avoir passé des décennies dans les assemblées évangéliques et d'avoir cru si longtemps leurs erreurs de compréhension de la Bible.

      "Pourquoi partez-vous dans de telles erreurs ? Qui vous a fasciné, comme les Galates. Que le Seigneur réponde aux coeurs droits." = Mon coeur est droit et honnête avec le Seigneur et la Parole. Personne ne m'a fasciné, au contraire, j'ai étudier patiemment, sériusement, les Ecritures cherchant et priant que le Seigneur me montre ce qui est juste. Et il le fait. Que ceux qui sont honnête lise les livres de Claude Tresmontant qui connaissait parfaitement l'hébreu, le grec et le contexte des Ecritures. Soit on croit des doctrines, soit on étudie la Parole.

      "Modalisme : une doctrine niant la Trinité et adoptée par W.Branham" = Je ne connais pas cette doctrine ni W. Branham. Et ça ne m'interese pas. C'est la Parole de Dieu qui m'intéresse. Je conseille à tous d'étudier les Ecritures honnêtement. On peut déjà reconnaitre que le terme "trinité" n'existe pas dans la Bible. C'est quand même bizarre de défendre la doctrine d'un terme qui n'existe même pas dans la Bible. ça me parait être comme défendre le pape ou les prières à Marie, ou le culte du dimanche matin, ça n'existe pas dans la Bible. Les premiers à avoir défini la trinité ce sont les catholiques, ça devrait honnêtement vous questionner. Que le Seigneur vous guide par son Esprit dans toute la vérité comme il l'a promis.

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    5. Pourquoi les termes grecs différents "uios" et "monogenes" ont-ils été traduit par le même mot français ? Cela peut-il vraiment exprimer les différences de sens de ces deux termes ? Pourquoi quand Jean dit que la Parole est Dieu on ne veut pas l'accepter ? Pourquoi des mots grecs n'ont pas été traduits en français ? Les traducteurs traduisent-ils toujours fidèlement les Ecritures ou traduisent-ils en fonction de leurs convictions doctrinales ?

      Je ne suis pas catholique, je ne suis pas modaliste, je sais que la vérité est dans la Bible (la révélation hébraïque), qu'elle n'est pas catholique ni protestante ni évangélique ni d'aucun mouvement. Que le Seigneur vous guide.

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  4. "Dans les églises, on se contente hélas de croire des doctrines sans études ni réflexions": parfaitement d'accord avec cette constatation...!

    Je me permets d'ajouter qu'ekklesia vient de ek-kaleô, appeler hors de, à savoir hors du monde, y compris du monde religieux.

    Ma définition de la religion: système que se crée l'être humain pour fuir Dieu.

    Michel, de bibletude

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    1. Oui Michel. Merci pour la précision sur ekklesia. Exact.
      Ma conception de la religion est différente de la votre. ça ne me parait pas être "pour fuir Dieu" mais au contraire pour servir Dieu mais dans la chair, servir Dieu par soi-même et pas par l'Esprit, servir Dieu sans la mort du vieil homme et la résurrection de l'Homme nouveau. C'est en fait, le premier Adam (la première humanité) qui veut servir Dieu et non pas renoncer à lui-même pour devenir le second Adam (la seconde humanité) pour lequel christ est venu. Cf Paul.

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    2. Ceux qui veulent "servir Dieu mais dans la chair, servir Dieu par soi-même et pas par l'Esprit, servir Dieu sans la mort du vieil homme et la résurrection de l'Homme nouveau", le font parce qu'au plus profond d'eux-mêmes ils fuient Dieu.

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    3. C'est une remarque très intéressante à laquelle je vais réfléchir. Ce serait un moyen de refuser de renoncer à soi-même, croire encore qu'on peut plaire à Dieu sans être transformé à son image.

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  5. Modalisme : une doctrine niant la Trinité et adoptée par W.Branham

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    1. Lorsqu'on parlait du Père, du Fils et de l'Esprit saint au Moyen-Age, on utilisait le mot "persona", qui correspond au personnage d'une pièce de théâtre. Ce mot est devenu, par abus de langage, "personne". Il n'y a pas 3 personnes, mais une, avec 3 rôles. Dieu se révèle sous forme de Père, de Fils et d'Esprit saint, mais Il EST UN.

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    2. C'est juste Bibleetude. Effectivement ce terme "persona" était utilisé pour décrire le père, le fils, le saint-esprit, mais il ne signifiait pas le sens de "personne". Merci pour cette précision. C'est par manque de culture, de connaissance, d'étude qu'on croit des hérésies en pensant qu'elles sont la vérité.

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  6. Pour ceux qui lisent les commentaires et ceux qui cherchent à mieux comprendre les choses, dans un état d'esprit de gentillesse, de paix, de douceur, je voulais à nouveau expliquer le sens des termes "père", "fils" et "saint-esprit" dans le Nouveau Testament. Il est très important de comprendre, pour ce sujet comme pour d'autres, que nous avons fini au cours de l'histoire de l'Eglise par mal comprendre le sens de la pensée des auteurs bibliques en donnant à leurs termes des sens qu'ils n'avaient pas au départ.

    Rappelons que le terme "trinité" n'existe pas dans le Nouveau Testament et sa notion non plus. Aucun verset ne dit que Dieu est trois personnes. Pour un hébreu, c'était inconcevable. La pluralité était notion courante dans le monde grecque et elle est contraire au monothéiste hébreu de l'ancien et du Nouveau Testament.

    "Père" signifie que YHWH est père, cela signifie qu'il est créateur et qu'il engendre un peuple, qu'il donne à l'Homme son souffle. Il ne s'agit pas d'une personne qui est "le père" mais de Dieu qui est appelé "père" par ses enfants. Il s'agit d'un qualificatif de YHWH.
    "Fils" signifie que YHWH s'est fait chair. La parole de Dieu c'est YHWH comme le dit clairement Yohannes en Jean 1 = "La Parole était Dieu" (et pas un tiers de Dieu). La Parole de Dieu c'est YHWH qui parle, qui s'exprime, qui agit. Il ne s'agit pas d'une personne en soi. La parole de quelqu'un n'est pas une seconde personne. Le terme "monogenes" de Jean 1 a été mal traduit par "fils". Quel rapport y a-til entre le terme "fils" et le terme grec "monogenes" ? Mono signifie "un" (ehad en hébreu - "Ecoute Isaraël ton Dieu est un") et "genes" signifie "engendré". Monogenes = un-engendré. Autrement dit Dieu (YHWH) fait homme, la Parole faite chair.
    "Saint-Esprit" = Je ne comprends pas pourquoi le terme grec pneuma a été traduit par "esprit" et non pas par "souffle". De même que pour la parole, le souffle de quelqu'un ce n'est pas une autre personne ni une troisième personne. Le saint-souffle, c'est la souffle de YHWH (cf Genèse 1). C'est la présence de Dieu.
    La conception de la trinité est une doctrine et une croyance ajouté à l'eglise par le catholicisme, issue du polythéisme grec, sans rapport avec l'enseignement du Nouveau Testament.

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  7. Bonjour, concernant la divinité s'il est vrai que la trinité est d'origine païenne, il en est de même avec le modalisme qui en est une perversion plus avancée.

    Je me permet dans un premier temps de poster un lien qui montre que le seul et unique vrai Dieu n'est autre que le Père seul et que Jésus est son Fils.

    https://www.viadei.fr/vous-etes-tetue-la-bible-aussi-83.html

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  8. Pour le reste je partage énormément de choses dites sur ce blog..

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    1. Merci Raphael.
      Concernant cette mention "... que le seul vrai Dieu n'est autre que le Père..." il y a là une confusion qui a peu de sens. C'est Dieu qui est Père et non pas le père qui est Dieu. ça peut paraitre étrange comme affirmation mais il faut la comprendre. Dans les Ecritures, c'est YHWH, le créateur de toutes choses qui est appelé Père par ses enfants. Ce n'est pas "une personne" qui est père, c'est le créateur qui est appelé "père" par ses enfants. Avant de créer, YHWH n'était pas père mais il était Dieu. Il est Dieu par nature et "père" par création.

      Concernant les termes "Jésus est son Fils" ne signifie rien si on ne comprend pas le sens du terme "monogenes" dans Jean 1 qui a été traduit par "fils" en français. Le terme "monogenes" ne signifie pas "fils" en français mais "un (mono)-engendré (genes)". "Un" c'est YHWH pour les auteurs du Nouveau Testament qui étaient hébreux. Le père et le fils ne sont pas deux personnes mais deux états de YHWH. YHWH est père parce qu'il est créateur et qu'il fait naître un peuple qui l'appelle "père" et "fils" signifie "YHWH fait Homme". On oublie toujours dans ce genre de discussion que Jésus n'était pas seulement "fils de Dieu" (c'est-à-dire "de nature divine" c'est-à-dire YHWH) mais aussi "Fils de l'Homme" (c'est à dire "de nature humaine").

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    2. Cela ne signifie pas que Jésus est le père comme disent certains, ni qu'il existe deux personnes, cela signifie que YHWH (Dieu) est père (parce que créateur appelé "père" par ses enfants), fils -en grec "monogenes" (parce que manifesté en chair, fait homme) et souffle-saint (sainr esprit). Dieu est un, il est père, fils et saint-esprit.

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