Nouveau commencement
Réflexion sur l'Eglise et le dessein de Dieu en Jésus-Christ
lundi 27 octobre 2025
Le sens de la justification.
mercredi 20 août 2025
L'âme de l'homme n'est pas ce qu'on croit.
Genèse 2;7 : Dieu souffla et l’homme devint une âme vivante.
Dans ce récit de la création, dans ce mashal* hébreu qu’est le récit du jardin d’Aden dans le livre de la genèse, le terme « adam », en hébreu, n’est pas le prénom de quelqu’un, ce n’est pas le nom d’un individu. « Adam » en hébreu, « anthropos » en grec dans le nouveau testament, signifie « l’être humain », l’homme au sens général, l’humanité. Cet homme, cet être humain que nous sommes tous, est défini par les Ecritures comme « une âme vivante ». Le terme « âme » en français vient du latin « anima » qui donna en français « animal », en hébreu « nephesh » et dans la traduction grecque de l’ancien testament « psyché ». L’âme, c’est le psyché qui a donné notre terme moderne « psychisme ». Le psychisme, c’est le fonctionnement du cerveau. « Une âme vivante » signifie un être vivant psychique. Le psychisme de l’humain, comme nous le savons, n’est pas éternel, il meurt avec le corps, c’est la vie psycho-corporel, terrestre et temporaire, ce qu’on appelle aujourd’hui l’homo-sapiens considéré sans dimension spirituelle.
Schaoul de Tarse dit Paulus (l’apôtre Paul) nous le dit en 1 Corinthiens 15;50 : « La chair et le sang (grec : sarx kai aima, hébreu : basar wa-dam*) n’hériteront pas le royaume de Dieu ». La « chair et le sang » pour un hébreu comme Schaoul (Paul) signifie la personne, la personne toute entière. C’est « l’âme vivante », l’être psychique de Genèse 2, l’être humain né d’en-bas comme le dit Jésus en Jean 8;23 (« Vous, vous êtes d’en bas, moi, je suis d’en-haut »), que Schaoul (Paul) appelle aussi « le terrestre » en 1 Corinthiens 15;47 en opposition avec « le céleste ». Cet être humain, tel que nous le sommes tous à la naissance, c’est le premier adam, le premier homme, non pas le premier individu de l’espèce humaine mais l’espèce humaine elle-même.
Cet être humain, avec son corps physique et ses capacités psychiques extraordinaires (intelligence, volonté, émotions), dépassant de très loin les autres mammifères créés dans la même ère (la 6e ère en Genèse 1 - le terme hébreu « yom » en Genèse 1 devrait être traduit par « temps » ou « ère » comme dans le livre de l’ecclésiaste, il ne signifie pas 24 heures. « Il y eu un soir, il y eu un matin, ça ne fait pas 24 heures »), cet être humain corps-psychisme, le premier adam ne peut hériter du royaume de Dieu, il ne peut voir le Royaume de Dieu (pour voir, il faut entrer dans), parce qu’il n’a pas été formé pour ça. Pour entrer dans le royaume de Dieu, il faut être bien plus qu’une âme vivante. Cet « adam » que nous sommes a été formé par Dieu pour passer par une transformation, par la mort et la résurrection, pour devenir un « second adam », une deuxième forme d’humanité, un « dernier adam », uni à Dieu en esprit, participant à la nature divine, en Christ*.
Dans 1 Corinthiens 15; 45, Schaoul (l’apôtre Paul) nous dit : « Le premier homme (le premier adam, la première forme d’humanité) a été fait âme (psyché) vivante, le dernier adam (la dernière forme d’humanité) a été faite esprit vivifiant ».
Et en 1 Corinthiens 15; 46 : « Ce n’est pas le spirituel qui paraît, qui arrive d’abord, c’est le psychique (premier adam) ».
Enfin, 1 Corinthiens 15; 47 Schaoul parle du terrestre (première état de l’humanité, en adam) et du céleste (seconde état de l’humanité, en Christ).
1 Corinthiens 15;49 : Comme nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons l’image du céleste.
Si l’homme (le premier adam*, l'homme naturel, l’homme d’en bas, le terrestre, l’être psychique, l’homo-sapiens) meurt, alors qu’il n’a pas reçu la vie éternelle par l’esprit de Dieu (qui seul est éternel par nature), devenant alors enfant de Dieu en Christ, il n’hérite pas le royaume de Dieu, parce qu’il ne le peut pas, il n’entre pas dans le royaume de Dieu, il ne vit pas éternellement. Il disparaît dans la mort, il ne vit pas éternellement, ni en enfer* ni nul part, il meurt définitivement. Yohannes (l’apôtre Jean) nous dit : « Celui qui a le fils a la vie, celui qui n’a pas le fils, n’a pas la vie » (1 Jean 5;12). Celui qui n’a pas le Fils*, n’a pas la vie du Fils, il n’a pas la vie de Christ, il ne vit donc pas éternellement, ni en Dieu, ni en dehors de Dieu, il ne vit plus. La mort éternelle, c’est la mort définitive. Qu’est-ce que la vie éternelle ? Ce n’est pas de vivre éternellement, la vie éternelle c’est la vie divine, c’est la nature de Dieu. « Vous serez participants de la nature divine » (2 Pierre 1;4), c’est ça la vie éternelle.
Mais alors, d’où vient cette idée, cette notion, cette conception, cette croyance que l’âme de l’homme est éternelle ? Pas de la Bible. Elle vient des mythologies grecques de l’antiquité. C’était la croyance de Platon, de Pythagore, une croyance de l’orphisme*. Selon eux, l’âme de l’homme était éternelle, tout comme l’univers était permanent et fixe, sans changement. Comme le dit Claude Tresmontant : "Philon d'Alexandrie a tenté une combinaison du platonisme et du monothéisme hébreu, au détriment du monothéisme hébreu". Il est triste et étonnant que les chrétiens, catholiques d’abord puis évangéliques (historiquement parlant) croient toujours des conceptions qui sont issues des mythologies et du polythéismes.
Après la mort des « apostolos », les envoyés (les apôtres), tous hébreux, qui avaient une pensée monothéiste issue de la révélation de Moïse, des prophètes et de Yeschoua (Jésus), après la mort de ceux qui les ont connu et fréquentés (Ex : Timothé), se sont développé les communautés chrétiennes dans lesquelles, au cours des décennies et des siècles, il y eu toujours moins de disciples hébreux (juifs) et toujours plus de disciples venu du polythéisme de l’époque. Il serait naïf de croire que les conceptions polythéistes auxquels ils étaient habitués se soient facilement évaporer. Non pas qu’ils ne lisaient pas les lettres des apôtres hébreux et les évangiles (l’heureuse annonce de la nouvelle alliance) mais qu’ils pouvaient mal en interpréter des termes et des notions. Ensuite, les premiers théologiens catholiques ont désiré faire une fusion entre les philosophies grecques et le nouveau testament (textes de la nouvelle alliance) introduisant des interprétations erronées issues du polythéisme de l’antiquité (immortalité de l’âme, enfer, Dieu trois personnes, etc.). Un mélange s’est opéré. Le catholicisme a régné environ 1000 ans ou plus et les réformes de l’église (protestants, évangéliques) ne sont hélas pas allé au bout des points à corriger, gardant en leur sein des convictions que n’avaient pas enseigné les apôtres. Le salut ne consiste pas à échapper à l’enfer, il consiste à devenir une nouvelle création en Jésus-Christ. « En adam » signifie avoir la nature de l’homme psychique, l’homme naturel qu’on acquiert à notre naissance, « en Christ » signifie avoir la nature de l’homme spirituel, l’homme uni à Dieu en esprit*, qu’on acquiert à notre nouvelle naissance.
Prions pour que l’église d’aujourd’hui redécouvre ce qu’enseignaient vraiment les apôtres.
Didier Millotte
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« Il faut recentrer notre vision de la parole sur ce qu’elle dit et non pas sur ce que nous pensons qu’elle dit. »
Serge Tarassenko
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* Mashal : l’histoire du jardin d’Aden est un mashal hébreu écrit il y a plusieurs milliers d’années, une « parabolès » en grec qui devrait être traduit en français dans les évangiles par « une comparaison » et non pas par « une parabole ». C’est une histoire qui n’est pas à prendre au premier degré mais dont on doit saisir le sens.
* Grec : sarx kai aima, hébreu : basar wa-dam* : voir le livre « Shaoul ou la théorie de la métamorphose du grand théologien Claude Tresmontant.
* Christos en grec signifie « l’oint », c’est-à-dire « celui qui a reçu l’onction de yhwh ». Dans l’ancienne alliance, ceux qui recevaient l’onction était roi ou prophète (ou les deux).
* Dans sa traduction de la Bible, André Chouraqui traduit le terme « adam » par « le glébeux », l’être issu de la glèbe, de la terre. On pourrait dire « le terreux ».
* Le terme « enfer » vient du latin « infernum, infernus », et signifie d’en-bas, inférieur, en français. Jésus nous dit : « Vous, vous êtes d’en bas (infernus), moi je suis d’en haut », ce qui n’a rien à voir avec un lieu de souffrances éternelles, un lieu de torture éternel. La notion d’enfer vient du polythéisme grec de l’antiquité tout comme la notion d’immortalité de l’âme. Dans la mythologie polythéiste grecque, l’enfer (les Enfers) est le nom du royaume des morts. C’est un lieu souterrain où règne le dieu Hadès — raison pour laquelle on parle souvent de « royaume d’Hadès » ou de l’ Hadès tout court — ainsi que son épouse, la déesse Perséphone. Les Enfers de la mythologie grecque représentent tous les endroits où vont les morts. Les polythéistes de l’antiquité n’avaient pas reçu la révélation du monothéisme comme les hébreux par Abraham, Moïse, David, les prophètes, Jésus et les envoyés (apostolos en grec - apôtres). Ils ont inventé une idée d’enfer où vont les mort, notion qui a été reprise par les catholiques et qui qui perdure, hélas, dans les milieux évangéliques d’aujourd’hui.
* Le fils : en Jean chapitre 1, le terme «grec « monogenes » a été mal traduit par « fils », parce que le terme fils n’est pas précis, clair, explicite. « Monogenes » signifie mono : unique-un et gênes : engendré. L’unique-engendré. Pour les apôtres hébreux, un-unique signifie yhwh (Dieu). « Ecoute Ô Israël, ton dieu est un ». C’est là le sens de « fils de Dieu », l’engendrement de yhwh à Bethléem, la Parole (Dieu) faite chair (être humain).
* Orphisme (wikipedia) :
L’orphisme est un courant religieux de la grêce antique la connu par un ensemble de textes et d'hymnes, ainsi que par quelques attestations archéologiques : outre Les Lamelles d'or, on en connaît certaines représentations ou descriptions au travers de gravures, tablettes ou autres vestiges retrouvés dans des tombes. Le mythe d'Orphée, d'origine pelasge-thrace, dont l'épisode le plus célèbre est la descente aux Enfers du héros à la recherche de son épouse Eurydice, donna naissance à une théologie initiatique. La doctrine orphique est une doctrine de salut marquée par une souillure originelle ; l'âme est condamnée à un cycle de réincarnation dont seule l'initiation pourra la faire sortir, pour la conduire vers une survie bienheureuse où l'humain rejoint le divin. On entrevoit cette eschatologie à travers une littérature poétique apocryphe hellénistique, voire néoplatoniciennee, conservée sous le nom d’Orphée.
L’orphisme et le pythagorisme (école de Pythagore, philosophe grec, 580 av. J.-C.) partagent un ensemble de croyances dont la pierre angulaire est l’existence d’une âme immortelle soumise au long et terrible processus de transmigration, duquel elle ne peut se libérer que par certaines pratiques purificatoires. La méthode de Socrate s’appuie sur la croyance d’une âme immortelle à l’instar des rites mystériques (c'est-à-dire liés aux cultes à mystères).
- Conseil lecture :
- Schaoul ou la théorie de la métamorphose » de Claude Tresmontant, théologien remarquable qui maîtrisait le grec et l’hébreu ainsi que les contâtes de l’époque du nouveau testament. Je conseille la lecture de tous les ouvrages de Claude Tresmontant, qui sont d’une grande richesse pour une bonne compréhension des Ecritures.
- « L’enfer introuvable » de Michel Fromaget. Une étude complète sur le feu dans les Ecritures. Un livre essentiel.
Pour obtenir un pdf de cet article ou pour toute discussion, vous pouvez me contacter directement par email : dimillotte@gmail.com ou
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jeudi 31 juillet 2025
Adam, le terrestre, Christos, le céleste
Nombres 12;1 : "... et l'homme Môscheh (Moïse) il était très humble, plus que tout homme (hébreu : adam) qui est sur la face de la terre (hébreux : ha-adamah)".
lundi 3 août 2020
Genèse chapitre 2 verset un = "le septième jour".
Genèse 2, verset un= "Ainsi furent achevés le ciel et la terre avec toute leur armée. Au septième jour, Dieu avait terminé tout l'ouvrage qu'il avait fait et le septième jour, il se reposa..."
Le soir correspond à un temps où on ne voit pas bien les choses, ce qui doit apparaître, être formé et créé, et le matin, la clarté est là et alors l'on voit ce qui est. Ieschoua (Jésus) disait = "Je suis la lumière...". Encore combien de temps avant le plein avènement de cette lumière ? Encore des millénaires ?
Notons que ce début du chapitre 2 ne nous dit pas que Dieu s'est arrêté de créer mais qu'il se reposa "des oeuvres qu'il avait faites". Bien sûr, cette notion de repos ne parle pas d'une fatigue, ce qui n'a aucun sens concernant Dieu qui est Esprit et Vie, il s'agit de la fin d'une oeuvre, d'une réalisation. Une autre va pouvoir commencer maintenant que la matière est posé, que est l'Univers mis en place et qu'il se développe. Une autre oeuvre de création peut commencer, non physique celle-ci, l'Homme Spirituel, le "second Adam". Mais avant l'avènement du second adam, Dieu va poser le premier adam, l'humanité qui va se développer à son tour, ce sera l'objet de mon prochain article. De cette création qui n'est pas achevée mais qui se continue dans le septième jour, la septième période, j'en ai parlé plus en détail sur ce blog dans mon article "Dieu n'aurait-il pas fini de créer" =
https://didiermillotte.blogspot.com/2016/08/dieu-naurait-il-pas-fini-de-creer.html
vendredi 18 octobre 2019
Genèse chapitre 1 = "Jour".
Par les découvertes scientifiques des derniers siècles, nous savons que l'Univers ne s'est pas développé en six journées de vingt-quatre heure. La science ne dit pas n'importe quoi, elle décrit le monde physique tel que l'Homme le découvre, et la Bible ne contredit pas la science, par contre, il y a plus de chance que nous comprenions mal des textes très très anciens, écrits dans une autre langue et dans une autre culture. Il nous faut de l'humilité,. Il y a une différence entre ce que la Bible dit et ce qu'on croit qu'elle dit, entre le sens d'un texte et la manière dont on le comprend parce qu'on nous l'a toujours enseigné ainsi. Cette croyance en une création en 144 heures n'est pas seulement contredite par les découvertes scientifiques mais par le texte de la Genèse lui-même.
En Genèse 1 versets 5 = "Dieu appela la lumière jour." On voit ici que le terme "jour" est défini dans un tout autre sens qu'une notion de durée fixe et précise. Le jour c'est la lumière, c'est le texte même de Genèse 1 qui nous le dit. Comprenons les textes dans leur contexte.
En Genèse 1 versets 3 = "Dieu dit "Que la lumière soit"... Il y eut un soir et il y eut un matin, jour un." A ce stade de la création, la terre n'est pas encore formée, elle n'existe pas. La notion de jour, basée sur le temps de rotation de la terre sur elle-même n'a donc aucun sens à ce moment là.
De Genèse 1 versets 3 à 31**** = "Il y eut un soir et il y eut un matin", entre un soir et un matin, il n'y a pas vingt-quatre heures. Entre un soir et un matin, ce n'est pas une journée. Ce que le texte dit c'est "il y eut des ténèbres (soir), il y eut de la lumière (jour)." Ce que le texte de Genèse dit, son sens, c'est "En premier Dieu dit, en second Dieu fit, en troisième..." et petit à petit, étape par étape, temps après temps, quelque chose prends forme, quelque chose commence à apparaître, la lumière se fait comme le jour se lève.
Pour finir, j'aimerais relever le point le plus important dans tout ça, à savoir notre lecture littérale et matérialiste des textes bibliques. C'est notre époque, notre mentalité issue du monde grecque, notre matérialisme indéboulonnable qui nous conduit à comprendre automatiquement "jour" comme un nombre d'heures précises. C'est notre fainéantise qui nous empêche de faire l'effort d'étudier sérieusement les Ecritures, c'est notre malhonnêteté qui nous conduit à vouloir défendre un point de vue bien ancré depuis des siècles dans nos têtes et c'est notre orgueil qui nous empêche de reconnaître nos erreurs. Nous n'avons pas fini de découvrir à quel point ce qu'on nous a enseigné est erroné. Cela nous conduira à une libération des absurdités et des non-sens et à avoir une connaissance saine et juste de la réalité dans laquelle nous sommes, de ce que YHWH (Dieu) fait et dans quel but il le fait.
Prochain article sur Genèse 2 = le septième jour.
Conseil de lecture
Le site "Science et foi" (Vous trouverez le lien dans la colonne de droite de ce blog), un site d'études et de réflexions intelligentes qui mets en lumière nombre de nos erreurs d'interprétation des textes bibliques, notamment à cause des influences du catholicisme et des croyances grecques d'où étaient issus les premiers théologiens de l'histoire de l'église.
Les conférences de Serge Tarassenko (Vous trouverez le lien dans la colonne de droite de ce blog) qui parle sur ce chapitre 1 de Genèse avec clairvoyance.
** YHWH a pour racine hébraïque "être", d'où la présentation "Je suis" d'Exode 3;14. YHWH c'est l'être premier et absolu, celui qui est.
*** Je rappelle ici que YHWH crée tout pour un but.
**** Notez ici que la création de l'Univers physique se termine au sixième temps et pas au septième. Nous sommes toujours au septième temps de la création, la création de l'Homme nouveau, l'Humain nouveau, le second Adam. A ce sujet, lire mon article "Si Dieu n'avait pas fini de créer ?"
vendredi 16 août 2019
Genèse, chapitre 1 verset 1, "Elohim".
jeudi 6 juin 2019
Genèse chapitre 1 verset 1, "Au commencement".
André Chouraqui nous dit dans ses commentaires (lire "Entête", le livre de ses commentaires sur toute la Genèse) que le verbe "bara" en hébreu a "valeur d'imparfait désignant un fait encore inachevé..." Notre erreur a été de comprendre que la création était terminé au commencement avec un couple premier. Nos conceptions, trop influencées par le monde grec antique et trop encrées dans le catholicisme qui a mélangé des pensées polythéistes et bibliques, se sont bien éloignées de l'hébreu. Les apôtres comprenaient surement mieux que nous le sens de ces textes fondateurs.
mardi 5 février 2019
Notes sur les Ecritures ; bible - nouveau testament - ancien testament.
Avant de commencer par les textes bibliques, j'aimerais rappeler le sens de trois termes = Bible, Nouveau testament et Ancien testament.
Bible
Prochain article je parlerai de Genèse 1 verset 1 = "bereshit bara elohim..." - "Au commencement Dieux créa les cieux et la terre."
Notes sur les Ecritures ; Introduction.
Avant de commencer j'aimerais poser une introduction importante qui explique le besoin de ces articles à venir.
Les auteurs majeurs qui ont nourris ces réflexions : Serge Tarassenko, T. Austin-Sparks, Watchman Nee et Claude Tresmontant. Vous trouverez des liens dans la colonne de droite de ce blog.
samedi 26 janvier 2019
Un mélange de christianisme et de polythéisme ancien.
Il n'y a aucun texte dans la Bible qui raconte une histoire d'anges déchus (et le terme grec "angelos" ne signifie pas "ange" en français mais "messager", souvent les messagers dont parlent certains textes sont les prophètes envoyés par Dieu) et les textes d'Isaïe et d'Ezechiel qu'on cite souvent à ce sujet se réfère à des souverains humains de Tyr et de Babylon mais pas à des êtres célestes).
A lire à ce sujet :
"L'enfer introuvable" de Michel Fromaget, une étude complète sur le feu dans les Ecritures.
"Le christianisme paganisé" de Frank Viola et Georges Barna.
"La subversion du christianisme" de Jacques Ellul.
"Schaoul de Tarse ou la théorie de la métamorphose" de claude Tresmontant, une étude des épitres de Paul.
Mes articles sur ce blog : "Le christianisme paganisé jusque là ?", "La question du contexte", "La question des mots non traduits".









